NOM PRENOM:Fitzgerald, les terres désertiques que l'on foule, les plaines et les champs de maïs à perte de vue, là où on tourne de vieux western, les chaleurs estivales, le retour à la terre. Elijah. Des origines juives, un passé fragile, des cendres sous les ongles. Un messie, un prophète. Elijah. ÂGE: trente-quatre années souillées. DATE DE NAISSANCE/LIEU: 1er janvier, épiphanie, un signe divin ? ORIGINE(S)/NATIONALITÉ: du sang polonais, américain sur la carte d'identité. MÉTIER/ÉTUDES: une formation de pompier, mais après un incendie qui s'est mal terminé, il s'est rangé du côté de la loi, flic donc, avec une prédisposition pour la moto et les autoroutes. SITUATION FINANCIÈRE: pas très aisée, juste de quoi vivre correctement. SITUATION AMOUREUSE: des amourettes de passage, rien de sérieux. SITUATION FAMILIALE: il se souvient des enterrements, mais il ne souhaite pas en parler. DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ÊTES-VOUS A MT JULIET: il vient d'être muté dans l'coin. GROUPE ANOTHER NAME GOES UP IN LIGHTS. QUALITÉS/DÉFAUTS: bilieux, imprévisible, indolent, dénué d'empathie, vulgaire, débrouillard, téméraire, ingénieux, brave, suicidaire, anarchique, sauvage, loyal
That you’ll come in with the rain. la vitesse, petit bolide dans la nuit, il dépasse les limites, ses limites, fasciné par la mort, il flirte avec elle, la frôle toujours de peu - des vies qu'on sauve tous les jours mais jamais la sienne, il l'abhorre, la dénigre, la vie qui part en fumée de cigarette - sportif, a besoin de courir, de se gorger d'adrénaline et d'endorphines, se lève très tôt pour dégourdir ses muscles - mate des films, toutes sortes de films, adepte des salles obscures aux heures improbables - café noir, cul sec, un le matin, un le soir, réglé comme un métronome le type - refuse de porter une montre, se fie aux nuances dans le ciel, peu adepte des technologies actuelles - c'est un noctambule, il sort beaucoup, ne supporte pas d'être chez lui, seul, comme un fauve en cage - des filles de la rue, des filles dans les boîtes de nuit ou de striptease, il les racole comme un pauvre type, satisfait sa libido, partout, sur le bord d'un trottoir, dans les ruelles insalubres, sur le capot de sa bagnole de fonction, sans pudeur, la bestialité qui s'exprime enfin - colère refoulée, la psychanalyse pourrait diagnostiquer un problème lié à l'enfance - ne lit que des livres techniques, la fiction l'ennuie, il est dans le réel - très croyant, tradition familiale - a tiré sur un homme, a du mal à s'en remettre, légitime défense et pourtant, il est persuadé que l'issue aurait pu être autre - phobie du feu, les cicatrices aux avant-bras le démangent souvent, mais outre les marques qui zèbrent la peau, c'est le regard de cette fille qui ne le quitte pas, le dernier regard, profondément lucide...ça le hante toutes les nuits ce regard, il n'a pas pu la sauver